Les 4 pires erreurs que j’ai faites après une saison difficile (et comment les éviter)

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Ta saison vient de se terminer. Tu es à bout de souffle, un peu découragé… et tu te demandes même si tu n’as pas coaché ton dernier match. Si c’est le cas, sache que je te comprends à 100 %. J’ai vécu ces moments-là moi aussi. Plusieurs fois.

Avec les années, j’ai fait mes erreurs. Et aujourd’hui, j’aimerais t’en partager quatre qui sont revenues plus souvent qu’à leur tour – surtout après des saisons plus difficiles. Peu importe si tu es entraîneur-chef ou adjoint, compétitif ou récréatif, ces pièges-là sont faciles à tomber dedans… mais heureusement, ils sont aussi évitables.


Erreur #1 – Ne pas se regarder dans le miroir

Celle-là, c’est la plus sournoise. Après une saison difficile, c’est tellement facile de blâmer les autres : les joueurs qui n'ont pas tout donné, les arbitres, la fameuse "nouvelle génération"... je l’ai fait moi aussi. Mais si tu ne prends pas le temps de te questionner toi-même, comment peux-tu espérer progresser comme coach?

Aujourd’hui, à la fin de chaque saison (bonne ou mauvaise), je me pose trois questions :

  • Qu’est-ce que j’ai bien fait?
  • Qu’est-ce que je pourrais faire mieux?
  • Qu’est-ce que je dois faire différemment?

Et je prends le temps d’écrire mes réponses. Par exemple :

  • Améliorer ma communication avec les ados
  • Rendre mes pratiques plus engageantes
  • Travailler ma patience (celle-là revient chaque année…)

Faire une introspection honnête, c’est ce qui m’aide à ne pas répéter les mêmes erreurs. Et surtout, à devenir un meilleur coach pour la saison suivante.


Erreur #2 – Tourner la page trop vite

Il y a eu des saisons où j’aurais aimé qu’elles se terminent dès novembre… alors quand la vraie fin arrivait, je voulais juste passer à autre chose. Le problème avec ça? Tu prives tes joueurs d’une chance de terminer la saison sur une bonne note.

Même après votre dernier match, ton rôle de coach n’est pas terminé :

  • Organise une activité d’équipe positive, amusante, pour que les jeunes terminent avec le sourire.
  • Donne du feedback individuel (j’en parle plus bas) pour reconnaître les efforts des joueurs.

Une année, malgré une défaite crève-cœur en séries, j’ai organisé un souper à la maison pour les joueurs et parents. Ce moment-là m’a permis de réaliser qu’on avait quand même vécu de belles choses ensemble. Ça change tout.


Erreur #3 – Oublier le feedback individuel

Je l’avoue, je l’ai souvent négligé. Je me disais : "C’est juste du récréatif, pas besoin de faire des évaluations comme dans le compétitif." Grosse erreur.

Un jour, un joueur de M11B m’a demandé : "Coach, est-ce que j’ai progressé cette saison?" Ce moment-là m’a frappé. Clairement, j’avais raté une occasion de souligner ses efforts.

Depuis, je m’assure de toujours offrir un petit moment de feedback à chacun de mes joueurs en fin de saison. Pas besoin de faire ça officiellement :

  • En jasant pendant les étirements
  • À la sortie de l’aréna
  • Dans le stationnement, en rangeant l’équipement

Un simple "J’ai vraiment aimé ton attitude cette saison, surtout ton amélioration au niveau de ta créativité offensive" peut faire une énorme différence. Le joueur repart avec le sentiment qu’il a été vu, reconnu, et apprécié.


Erreur #4 – Négliger les parents

Oui, je le dis haut et fort : j’ai longtemps évité les parents. Moins je leur parlais, mieux je pensais me porter.

Mais avec le temps, j’ai compris : les parents font partie intégrante de l’expérience hockey de leurs enfants. Quand tu les écoutes, les impliques, et les remercies, tu changes complètement l’ambiance autour de ton équipe.

Même si tu en as un ou deux qui sont difficiles, la majorité veulent simplement être bien informés et se sentir inclus. Et ils peuvent devenir tes plus grands alliés.

Ce que je fais maintenant :

  • J’envoie des courriels réguliers avec des nouvelles de l’équipe.
  • Je récapitule la saison à la fin par écrit.
  • Je remercie les parents pour leur appui, leur bénévolat, leur présence.

Résultat? Moins de frustrations, plus de collaboration… et une équipe plus soudée.


En conclusion

J’ai probablement fait bien d’autres erreurs après mes saisons difficiles. Mais celles-ci sont les quatre que j’ai répétées le plus souvent. Si tu veux progresser comme entraîneur, je t’invite à prendre le temps d’y réfléchir.

Et toi? Quelle erreur t’a le plus marqué dans ton parcours de coach? N’hésite pas à me l’écrire en commentaire, j’aimerais beaucoup apprendre de ton expérience.

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Merci de partager cet article.

Steve Lauzon
Loz | Hockey
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